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le blog de la poupée
21 août 2009

iles féroé

j'avais vu de la laine féroaise non traitée (et qui sent l'animal) sur le site d'une jolie boutique nantaise

et ça me faisait rêver les îles isolées battues par le vent...

quand j'apprends qu'une amie part randonner en islande avec escale aux îles féroé, je lui demande de me ramener une pelote de laine pour le plaisir

je ne me doutais pas qu'elle reviendrait avec précisément LA laine que j'avais vue

...et dans plus de la moitié des coloris qui existent !!!


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                                        je confirme qu'on sent bien l'animal

et j'aime ça

       

                               ...et en sus: de la laine islandaise


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si j'ai bien compris,ça s'appelle une galette ça...

(Le Tricot pour les Nuls p 86 :-)






Une laine venue de si loin, ça mérite que je tente mon premier pulls à torsades cet hiver

mais d'abord en version d'essai pour poupée ...


merci agnès !


Le tricotage aux îles Féroé

                 Une histoire d'ancêtres, de moutons et de mode

par Slim ALLAGUI  (AFP. Oct 2007)

                

Les îles Féroé méritent bien leur nom local d'"îles aux moutons". Dans cet archipel qui compte deux fois plus de ces ruminants que d'habitants, tricoter est un hobby national et ancestral mais aussi une affaire de mode.

Si la pêche est désormais l'activité première de la province autonome du Danemark qui compte 48.000 âmes et 70.000 moutons, les Féroïennes continuent à beaucoup tricoter car "c'est le hobby national", explique Solrun Gray, la soixantaine. "Je vais deux à trois fois par semaine à un club de tricoteuses dans ma rue", explique-t-elle, "pour papoter et passer du bon temps tout en faisant du crochet".                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 iles_feroeDans le passé, chaque hameau, chaque maison même avait son propre modèle de tricot, servant même à identifier les victimes de naufrages, selon les historiens.

Aujourd'hui, les créatrices de mode de l'archipel ont pour nom Guörun Ludvig, Paulina av Steinum, Sirri, Borgny Patursson ou Inga Maria Vang.Elles connaissent un succès grandissant et leurs produits s'exportent à Copenhague, Tokyo, Milan, Paris, New York ou Los Angeles. "Elles sont sans nul doute la vitrine du design vestimentaire de l'archipel qui demeure une niche de luxe", estime Ari Johannessen, directeur du Conseil féroïen de l'agriculture.

Pour répondre à la demande internationale croissante, notamment au Japon, et pour réduire leurs coûts de fabrication, Guörun et Guörun vont étendre leur production en Jordanie. "Le problème est que même si on a de la laine en abondance dans l'archipel, cela coûte cher de produire à des prix compétitifs, en raison des salairesélevés et du bas niveau de chômage", explique M.Johannessen.

Le chômage est quasi inexistant dans l'archipel et son taux s'élève à 1,4% de la population active. Plaidant pour la solidarité entre femmes et espérant contribuer un tant soit peu au développement de la Jordanie, elles ont choisi de faire travailler des tricoteuses dans ce pays. Les Jordaniennes "seront payées presqu'autant" que les Féroïennes, assure Guörun Rogvadöttir, et "travailleront de la même manière, en groupes, avec la laine et les modèles", envoyés des îles Féroé.


et bien sûr, compte-rendu de voyage par Agnès :


Mais il faut voir les moutons... DSC04263

aux Féroé ils sont très multicolores (ou plutôt, ils se déclinent en 4 couleurs, blanc, gris, marron, noir, le tout sur un même individus ou sur des moutons différents), et se confondent avec les rochers sur les pentes bien vertes ;

alors qu'en Islande ils sont bien plus souvent blancs, ou noirs, parfois bicolores, mais moins colorés, et on les voit plus dans le paysage.

D'après une fermière (d'origine française), il y a de plus en plus de béliers blancs, car la laine blanche se vend mieux (plus facile à teindre ?).

J'ai aussi acheté des pulls en Islande, mais eux sont colorés ; et deux couvertures (une couleurs naturelles et une teinte, assortie à mon tapis), après avoir hésité 1 h entre les deux.

En pièce jointe, le petit mouton tombé dans un trou et qui serait peut-être mort si je ne l'y avais pas vu (et qui sera sans doute mort dans quelques mois car c'est un petit bélier...)

 

mouton

 le mouton en question, sain et sauf...

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